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La cascade figée
22 janvier 2019

Les incorruptibles des temps modernes

Les premiers « incorruptibles » belges étaient nés ! Au fil des années, le CSC s'est ainsi profilé comme un service de police spécialisé en matière de corruption, de fraudes aux marchés publics et de fraudes aux subventions. En 1998, le service d'enquêtes du CSC fut intégré au sein de la Police judiciaire. Il fut par conséquent dépourvu de ses compétences administratives, ses membres ne pouvant dès lors plus effectuer que des enquêtes judiciaires. Ainsi est né l'Office Central pour la Répression de la Corruption, dit OCRC. Lors de la réforme des services de police, le 1er janvier 2001, l'OCRC a intégré la Direction générale de la Police judiciaire. L'OCRC constitue, au sein de la police fédérale, un service central avec une compétence opérationnelle. Plus précisément, « l'OCRC est compétent pour la recherche et l'appui à la recherche des infractions commises au préjudice des intérêts de l'Etat, ainsi que des infractions de corruption complexes et graves. Il m’a répondu “oui”. Alors je lui ai dit : “Je suis ton homme.”» Au printemps 2016, il juge encore la marche «trop haute». Lui-même se cherche. Depuis un voyage à Bali, il s’est mis à la méditation, a découvert le «sourire intérieur». Il se lance un défi : traverser sa circonscription à pied, soit 310 kilomètres entre Manosque et le col de Larche, à la frontière italienne. Il écrit à ses administrés pour leur proposer de partager l’aventure. Fin août, il se lance : 25 kilomètres par jour, plus de mille personnes rencontrées et des journées à parler… de 7 à 23 heures. «Ça, je ne l’avais pas anticipé.» En chemin, le député constate le «décrochage» de François Hollande. Un seul électeur songe encore à voter pour lui. De retour à Paris, il débriefe. ], ce n’était pas seulement l’immigration. L'avocat Robert Bourgi explique comment il a convaincu Nicolas Sarkozy de perpétuer, dans les rapports avec les chefs d'Etat africains, un "réalisme" à l'ancienne. Pourquoi Robert Bourgi, gardien de tous les secrets du village francoafricain, parle-t-il enfin ? D'abord parce que, à 63 ans, il en a envie, et parce qu'il en a besoin. Messi dominici du pré carré africain, il en a assez de cette réputation sulfureuse et de passer pour "un pourri". 16e arrondissement où s'alignent les photos de ses rencontres avec les grands de ce monde. Trop longtemps il a dû garder le silence, accepter d'être un incompris. Il en a assez, aussi, qu'on l'associe aux intermédiaires louches, à ces affairistes sans foi ni loi qui écument l'Afrique noire en quête de fortune et de gloire. Il travaille seul, mais pas en franc-tireur. Et l’Élysée a fait savoir qu’une mission de réorganisation des services était confiée à Alexis Kohler. En d’autres temps, M. Bayrou s’en serait réjoui. Une affaire d’État est le puissant révélateur d’une façon d’exercer le pouvoir. C’est certainement ce critère qui a fait basculer M. Bilger dans le camp de ceux qui y voient maintenant une affaire d’État. M. Bayrou, lui, avait visiblement besoin d’un petit cours d’été pour en prendre conscience. Enfin, une affaire d’État se clôt par une « parole politique forte » : « une clarification devant les Français par l’exécutif mis en cause ». Pour l’historien, il serait « plus stratégique pour le Président de se livrer à un mea culpa à l’américaine ». Ce n’est pas vraiment le chemin qu’a pris M. Macron, prenant le risque de laisser grossir encore l’affaire. Donc, l’affaire Benalla coche toutes les cases. Et il y en a certaines qu’elle coche même de plus en plus, vu sa gestion par le Président et sa majorité. Qu’aurait dit M. Bayrou si un Président précédent s’était rendu devant les seuls députés de son parti pour y tenir les propos qu’il y a tenus mardi soir ? Qu’aurait-il dit si la majorité, à la commission d’enquête de l’Assemblée, avait refusé les demandes émanant de tous les autres groupes ? En tout cas, M. Bayrou, lui, vient de cocher une nouvelle fois deux cases d’un coup : celle de la langue de bois. Et de la soumission. Dans une optique plus conjoncturelle, dès lors qu'un acteur peut prendre des décisions publiques qui ont des conséquences démesurées pour certains intérêts privés, la corruption s'insinue. ] évoque la mise en place d'un réseau ferroviaire sous la monarchie de Juillet et le second Empire, les constructions immobilières des années 1960 et 1970, la décentralisation. On peut mentionner encore les privatisations de la fin des années 1980. La loi Royer de 1973, qui mettait en place des commissions chargées d'autoriser l'installation de grandes surfaces dans les villes moyennes était donc particulièrement risquée. ] voit dans la concentration du pouvoir entre les mains des exécutifs et dans la faiblesse et le caractère formel des contrôles une caractéristique de la corruption « à la française ». Les cabinets des dirigeants politiques se substituent aux instances bureaucratiques. Or, « un collaborateur dévoué accepte ce qu'un fonctionnaire indépendant refuserait ». Mais on est à cette période-là ou pas ? François BAYROU. - Vous voyez, en tout cas, la tendance est significative. C’est un mouvement qui paraît irrésistible, soit pour des raisons d'intégrisme religieux, soit pour des raisons de prise en main de la société par des clans qui veulent le plus grand libéralisme économique, mais avec le contrôle total des citoyens. Toutes ces choses-là sont en marche devant nous. François BAYROU. - On voit bien la crise. Qu’est-ce que c’était cette ambiance des années 30 ? C’était cette affirmation scandaleuse selon laquelle je reprends les mots de qui vous savez : « charbonnier est maître chez soi. On a voté, donc on peut faire ce qu'on veut. Cette chrétienne au Pakistan. François BAYROU. - Condamnée à mort pour avoir partagé un verre d’eau. Et interdite de quitter le territoire alors qu’elle a été libérée par la justice. François BAYROU. - Elle a été libérée par la justice et on essaie aujourd’hui de l’assassiner elle et tous ceux qui en sont proches. Résultat puisque vous parliez d’un vote et que nous avons commencé l’émission avec cela, résultat du référendum sur l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie : 57 % c’est ce qu’indiquent les résultat toujours partiels. François BAYROU. - Je n'ai pas changé d'avis d'un millimètre sur ce sujet. C’est une ânerie pour vous ? Il faut que l’école puisse dire : « Tel élève s'est mal comporté. On aurait eu encore beaucoup de questions à vous poser. En même temps, c’est au Président de la République de la remettre en cause. François BAYROU. - C’est nul ! C’est la loi maintenant. François BAYROU. - Je le répète, c’est une loi nulle ! Cela n’a pas très bien marché ! François BAYROU. - Calculette à œillères, pour simplement favoriser le parti socialiste. Cela ne marche jamais, vous savez. François BAYROU. - Plus que cela, il faut voir du respect dans l’expression. Est-ce que vous considérez que la distinction populisme/progressisme n'est pas une façon de dire : « On a raison et ils ont tort ». Je crois que vous préférez la distinction démocratie/démagogie. Est-ce que c’est une bonne idée pour Emmanuel Macron d’avoir en gros, laissé entendre qu’il était dans le camp du bien et que les autres étaient dans l’erreur ? Piètre ministre aussi, alors que lui reste t'il pour qu'on ne l'oublie pas? Etre candidat à la récupération des gilets jaunes? Ah non Bayrou pas encore votre entourloupe une nième fois. Dégagez avec votre dernier complice. Même Bayrou le dit! Bayrou sent que le vent tourne! La nouvelle journée de mobilisation des «gilets jaunes» se déroule ce samedi dans la capitale française. La police promet cette fois que le rassemblement se tiendra sous haute surveillance pour éviter les débordements de la semaine dernière sur les Champs-Élysées. La ville avait alors constaté plus d'un million d'euros de dégâts, la journée s'étant soldée par 150 interpellations dont 62 à Paris. La mobilisation fléchit depuis le 17 novembre, date de la première journée de manifestations lors de laquelle près de 300.000 personnes ont bloqué les routes. Elles étaient un peu plus de 100.000 le 24 novembre dont 8.000 à Paris, selon les données officielles.

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