Rationnaliser la crise énergétique et climatique

Faisons un voyage au pays fantastique, dans un monde dans lequel les États-Unis abordent le changement climatique de manière significative.

Qu'implique une réponse significative au changement climatique? Entre autres choses, cela signifie adopter les deux politiques suivantes - le rationnement énergétique et la conscription - et commencer à les appliquer maintenant. (Les deux sont inévitables, bien sûr, mais probablement pas avant que cela compte, et pas de manière ordonnée.)

Rationnement énergétique

Regardons d'abord le rationnement, puis passons à la conscription. Pour paraphraser quelque chose que j'ai écrit en 2019 («L'éléphant dans la pièce: aborder le changement climatique signifie rationner), c'est très simple. Nous hésitons depuis si longtemps dans la lutte contre le changement climatique que pour y faire face efficacement, cela signifie non seulement une restructuration radicale de l’ensemble de l’économie, mais aussi un rationnement énergétique.

Le rapport spécial du GIEC, «Réchauffement de la planète de 1,5 ° C», appelle à ce que les émissions mondiales de carbone «tombent d'une falaise» - prennent fin, ou du moins commencent à se terminer, presque immédiatement. Ceci, bien sûr, signifie mettre fin à la l'industrie des combustibles fossiles complètement et pour toujours.

 Disons que nous avons réellement essayé de le faire - disons qu’en 2021 [oui, j’ai écrit ceci en 2019] un président radical de style FDR et un public éveillé et paniqué engagé dans une conversion écrasante à une énergie 100% renouvelable. Qu'est-ce que cela signifierait pour l'économie de consommation? Est-ce que ce grand écran, ce style de vie de téléphone intelligent, celui que l'industrie de l'énergie considère comme étant à risque, serait-il réellement en danger?

 C'est là que la réponse devient évidente - bien sûr, elle sera menacée.

 Si la protection de la capacité des gens à dépenser indéfiniment en produits de consommation est la plus haute priorité de la société, alors une conversion énergétique accélérée sera ralentie à la vitesse à laquelle elle doit être ralentie pour protéger les consommateurs d’abord.

 Mais si la prévention de la crise climatique mondiale est la priorité absolue, bien entendu, l’économie de consommation passera au second plan, dans la mesure où elle le doit.

 C'est exactement ce qui s'est passé pendant la Seconde Guerre mondiale. C'est ce que signifie une «mobilisation à la Seconde Guerre mondiale».

 Dans un monde parfait, nous commencerions cette restructuration énergétique maintenant et nous détournerions l'énergie de l'économie de consommation - comme nous l'avons fait pendant la Seconde Guerre mondiale - pour le faire. Pour citer Stan Cox à ce sujet:

 Nous savons par expérience de la guerre qu'avec des ressources détournées de l'économie de consommation, la diminution de l'offre se heurtera à une demande toujours élevée, ce qui entraînera la menace d'une inflation galopante. Le contrôle des prix sera essentiel, mais avec des produits en pénurie à des prix raisonnables, nous devrons agir rapidement pour éviter de graves pénuries, la thésaurisation et le «rationnement par la file d'attente». Comme dans les années 40, cela exigera un rationnement équitable.

 Bien sûr, étant donné la mentalité de notre groupe actuel de dirigeants - ceux qui promettent, par exemple, des chèques de secours Covid uniques (et une seule fois) de 2000 $ avant de gagner leurs fonctions, puis reviennent à la minute où ils y parviennent - rationnement de l'énergie ne se produira pas avant la crise comme moyen de préserver l'économie pour le reste d'entre nous. Au lieu de cela, le rationnement aura lieu après la crise pour s'assurer que l'économie des riches et de leurs les professionnels auxiliaires, et seuls les leurs, sont protégés.

 Tout comme avec Covid Relief, les riches sont les premiers en ligne, et souvent les seuls servis.

 Oui, les hommes et les femmes qui nous gouvernent sont des psychopathes. Et oui, nous continuons à les laisser faire leur chemin. Mais dans un monde meilleur - un monde que nous pourrions avoir aujourd'hui si nous nous donnions de meilleurs dirigeants - c’est ainsi que cela se ferait. Le rationnement commencerait maintenant pour que toute l'économie puisse être reconstruite, et cette approche fonctionnerait.